Plutôt malin, Le Bénin!

par Laurent | 21 décembre 2018
catégories : african tour

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Image Plutôt malin, Le Bénin!

Avant-dernière étape de notre périple - hé oui, ça file! - le Bénin sonne comme une plongée dans un monde authentique et inconnu. Ce petit pays, dont la fête nationale est aussi un 1er août, nous intrigue et nous surprend, comme lorsque nous nous rendons compte, la veille du départ, que nous n'avons pas encore nos visas! Que nenni, le nouvel e-visa disponible en ligne nous parvient par e-mail dans les secondes qui suivent notre paiement... Nous sommes bluffés!

Et de toute une population de nous accueillir à grands coups de «Bonne arrivée»! Martial nous accueille à l'aéroport. Nous avons eu son contact par les amis que nous allons rejoindre au nord, en deuxième partie de séjour. Il nous amène dans un lieu improbable dont nous ne savons pas trop s'il s'agit d'une résidence haut de gamme, une maison d'hôte ou d'un hôtel. Le lieu est détenu par un personnage haut en couleurs, le Président. Puis nous allons découvrir le Club des Rois, une gargote sur la plage où de nombreux Béninois viennent se relaxer en ce dimanche après-midi. Sa femme Lea originaire de Lucerne et leurs 3 filles nous rejoignent et le courant passe tout de suite. La plage est splendide. On ne pouvait rêver meilleure entrée en matière!

Avion plage Cotonou
Un avion, semblant échoué sur la plage, servira de décor à un futur restaurant

Cotonou - partie 1

Le nom de cette ville évoque à lui seul le coton, ses tissus, son marché et, bien sûr, son port. C'est là d'ailleurs qu'arrivera notre LandCruiser remplie de panneaux solaires, gracieusement mis à disposition par Soleol, le tout envoyé depuis la Suisse par l'entremise de notre ami Yvan. Le commerce de véhicule avec l'Afrique est un monde en soi et l'aventure n'est pas de tout repos... (Vous pourrez lire prochainement un article à ce sujet!).

Nous en profitons pour découvrir les environs, de jour comme de nuit: un avion semblant échoué sur la plage dans lequel un restaurant doit être construit en journée, le musée de la recade - ces bâtons de pouvoir que tiennent les rois et autres chefs de village ou encore le parking, chouette petit bar underground avec des voitures découpées en guise d'enseigne... Bien qu'étant une grande ville avec le plus grand marché à ciel ouvert d'Afrique de l'Ouest, la ville est paisible et il fait bon y flâner ou déguster un bon ignam pillé!

Ouidah
Ouidah, un lieu de recueillement tant relatif à l'esclavage qu'au Vaudou

Ouidah

Nous n'avions jamais entendu parler de cet endroit avant notre arrivée au Bénin. Moins connu que Gorée (voir l'article), l'endroit est pourtant très impressionnant et retrace le début de la route des esclaves, avant que ces derniers ne fassent escale au Sénégal.

4 kilomètres de piste retracent les étapes, du tri sur la place Chacha (qui veut dire rapide en rapport à l'efficacité du marchand d'esclave portugais dont les descendant vivent toujours ici) au village où ils passaient 2 semaines enfermés afin d'être matés, en passant par la fosse commune pour ceux qui décédaient avant l'embarquement... La porte du non retour est bouleversante et offre une vue splendide sur la mer. L'endroit est aussi un lieu Vaudou très important. Il faut savoir que cette religion dont les racines sont au Bénin s'est exportée dans le îles et en Amérique du Sud grâce aux millions d'esclaves qui sont partis d'ici...

Nous finissons avec le temple des Pythons, qui abrite une soixantaine de spécimens sacrés ? heureusement non venimeux! La nuit, ils ouvrent les portes du temple et ceux-ci se promènent dans la ville afin de trouver de la nourriture... Nous les approchons de très près et les plus courageux d'entre nous les mettent même autour du coup... impressionnant!

Véhicule Parakou
En montant vers le Nord, mieux vaut être équipé de son propre véhicule

Parakou

Levés aux aurores pour prendre le bus de 7h, nous ne nous attendions pas à un voyage aussi rocambolesque. Après quelques minutes, la clim' s'est transformé et saison des pluies... Puis, après avoir calé quelques fois, le bus s'est arrêté pour de bon après 5 heures de route. Nous étions à peine à la moitié du chemin... Malgré l'engagement du mécanicien, les efforts des hommes poussant le bus et les prières des femmes au bord de la route, il n'est jamais reparti... Une seule option, le stop! Mais caser plus de 50 personnes et leurs bagages dans les quelques voitures qui passaient par là, ce n'était pas gagné d'avance!

Nous arrivons finalement en fin de journée et le plaisir de voir des têtes connues au beau milieu de l'Afrique est un mélange d'incrédulité et de joie! Nous passons 2 jours dans la plus grande ville du nord et, munis d'une vieille LandCruiser (un signe?), nous sillonnons la ville et découvrons une petite coopérative qui fait des jus (ananas, gingembre, baobab ou morenga), une foire des artisans avec de nombreux produits très intéressants (bientôt des noix de Cajou sur notre shop?) pour finir avec un concert en plein air dédié à la femme artiste...

Bembéréké
Le village Peul vue du ciel

Bembereke / Village Peul

La route qui nous mène vers le nord est magnifique. Le paysage change et se teint de tons chauds. Nous prenons nos quartiers à proximité de l'hôpital de Bembéréké dans une charmante maison avec de la nature tout autour. De la nous irons à la découverte du projet Barouka que la famille de Beatrice et Manassé mettent sur pied et pour lequel il sont venus s'installer ici au Bénin (voir l'article).

Le mercredi, après avoir découvert les tisseuses du village, nous allons dire bonjour au village peuls et à leurs chefs. Les maisons sont petites, rondes, réalisées en bouse de zébus et en paille pour le toit. L'accueil et chaleureux et leur mode de vie nous impressionne. Ils le seront à leur tour lorsque nous sortons notre drone pour filmer les alentours! Last but not least, il font un excellent fromage qu'on dégustera souvent en sauce, en salade ou râpé lors de notre séjour!

Nous profitons également de notre séjour au Nord pour scolariser nos filles dans l'école béninoise du village. Une belle expérience pour tous!

sur les bancs de l'école béninoise
Iris sur les bancs de l'école du village de Bembéréké

Abomey

Sur la route du retour de notre expédition dans le nord, nous en profitons pour faire un petit crochet par Abomey, ancienne capitale et lieu historique avec les nombreux royaumes qui s'y sont succédés. Chaque roi devait trouver un endroit et construire son palais. Nous pouvons pénétrer dans l'un d'eux et chose exceptionnelle, avons le droit d'y faire quelques clichés. Leur royaume s'étendait bien au-delà des frontières (Togo, Ghana) et ce n'est qu'après avoir perdu une grande bataille à Cotonou que les Français ont véritablement colonisé l'intérieur des terres. La statue du roi Bezahin disant stop à l'envahisseur est visible à l'entrée de la ville.

Ganvié
L'improbable village de Ganvié, surnommé «La Venise d'Afrique»

Ganvié

Grâce à notre ami Martial, chez qui nous avons logé durant nos derniers jours sur Cotonou, nous avons eu la chance de visiter un lieu magique! Il s'agit de Ganvié, un village dont les maisons sont sur pilotis et qu'on surnomme ici la Venise d'Afrique. C'est une plongée dans un monde parallèle... les femmes font leur commerce sur les pirogues, les enfants s'y rendent à l'école et certaines baraques sont repeintes aux couleurs des opérateurs locaux... Martial, professionnel de la communication, en profite pour réaliser de magnifiques images avec son drone. Quelle belle découverte!

Cotonou place de l'étoile
La place de l'étoile rouge, vestige du passé communiste du pays | © Martial Danssou

Cotonou partie 2

Nous profitons de l'hospitalité de Martial et Eliane (le reste de la famille s'est envolé pour la Suisse) et allons faire un tour du côté du marché artisanal. Nous découvrons quelques artisans talentueux, telle cette Maman qui a redonné une seconde vie à ma vieille coque de téléphone avec du wax. Puis, non loin du grand marché de Dantokpa, nous assistions au flot de motocyclistes dans le soleil couchant. La ville est très cosmopolite et nous faisons aussi la connaissance de Raphaël, un réalisateur de film nigérian qui veut conquérir Nollywood (le pendant de Bollywood pour l'Afrique). Les dernières heures dans ce magnifique pays seront également le théâtre d'une course contre la montre: le cargo qui transporte notre LandCruiser vient d'arriver, à peine 2 jours avant notre départ! Nous découvrons ainsi un autre monde, celui des importateurs, des transitaires et... des douaniers! Entre 2 papiers, nous profitons de la sieste des fonctionnaires pour aller visiter la Fondation Zinsou. Ouf, la voiture est bien là, en un seul morceau ce qui est déjà un exploit en soi! La suite n'est plus totalement sous notre contrôle. Elle devra traverser le Nigéria et nous retrouver au Cameroun prochainement...

Et c'est déjà l'heure de partir. Que de souvenirs, de rencontres fortes et, au risque de se répéter pour ceux qui suivent notre African Tour, nous reviendrons fouler cette terre très prochainement, c'est sûr!

catégories : african tour


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